AGI - Les perspectives de développement technologique et informatique mondial, avec un focus sur les opportunités offertes par l’Intelligence artificielle (IA), ont été au cœur des rencontres que la Première ministre Giorgia Meloni a eu hier avec plusieurs représentants du secteur de l'innovation, à l'occasion de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, à New York. Meloni a notamment rencontré les Pdg du groupe Google-Alphabet, Sundar Pichai, de Motorola, Greg Brown, et d'Open AI, Sam Altman.
Les plans d'investissement des différents groupes en Italie et les initiatives qui pourraient être adoptées ont également été discutés, à la lumière de la position stratégique dont l'Italie profite au centre de la Méditerranée : cela pour accroître la compétitivité italienne dans les secteurs de plus haute technologie, notamment en tirant parti de l'excellence tricolore dans l'enseignement supérieur et la recherche. Ces rencontres avec le Gotha de l'high-tech américain confirment, selon les observateurs, que pour la Première ministre le développement du secteur, savoir celui de l'intelligence artificielle, est central pour l'Italie et pour le pays G7.
Déjà à l'occasion de la 22e Conférence des Chambres basses des pays membres du G7, à Vérone, Meloni avait souligné combien l'IA générative est l'un des thèmes que la présidence italienne du G7 a voulu prioriser : “même dans ce contexte, il faut de la politique, pour qu'elle (l’IA) soit orientée vers le bien-être humain". “Je ne crois pas que le développement de l'intelligence artificielle puisse et doive être ralenti, mais je pense que nous ferions une grave erreur si nous ne la gouvernions pas. J'ai l'impression qu'avec l'arrivée rapide des nouvelles technologies, on en profite immédiatement et on n'a pas le temps d'évaluer les risques. Pour réunir les avantages qu'apporte l'IA et la gestion des risques, il faut de la politique", a réitéré la Première ministre dans son discours à la réunion annuelle de Confindustria, soulignant les risques pour "l'écart compétitif que l'IA peut créer dans le contexte géopolitique".
Al via la I Sessione: "L'Intelligenza Artificiale nel mondo del lavoro".#G7Italy @g7italy pic.twitter.com/NEMJE3gtl2
— Ministero Lavoro (@MinLavoro) September 12, 2024
Également à l'occasion du sommet du G7 Travail-Emploi à Cagliari, la ministre du Travail et des Politiques sociales Marina Calderone a annoncé la décision de mettre en œuvre un plan d'action pour l'intelligence artificielle avec une vision centrée sur l'humain. Il s'agira – a-t-elle expliqué – d'un plan d'actions concrètes “pour apporter des réponses et indiquer des orientations professionnelles. Des actions pour régir les multiples aspects sur lesquels l'IA peut avoir un impact : automatisation des processus, confidentialité des travailleurs, transparence et responsabilité des décisions, processus de sélection et répartition des activités sur le lieu de travail et dialogue social".