Le pari italien en Libye, un partenaire crucial dans le domaine de l'energie

ENI sito web - Travailleur de l'ENI en Libye
Libia petrolio (afp) 
STR / NurPhoto / NurPhoto via AFP 
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ENI - Eni, carte de la Libye avec les sites des projets

La Libye, divisée entre deux gouvernements - celui de Tripoli, reconnu par les Nations Unies et soutenu par la Turquie, et celui de Benghazi, sous le contrôle du général Khalifa Haftar et soutenu par la Russie - est confrontée à une instabilité croissante. La crise économique qui en résulte a frappé de plein fouet le secteur de l'énergie, avec une production de pétrole réduite de près de 70 % en raison du blocage des exportations imposé par Haftar. En outre, le pays est partiellement coupé du système mondial de paiement. Mohammed Addarrat, président de la Libyan Foreign Bank, a clairement indiqué que le véritable problème réside dans la volonté des banques internationales d'honorer les transactions en provenance de Libye. De nombreuses banques suspendent les transactions en attendant une vérification approfondie, principalement en raison de l'incertitude qui plane sur la direction de la Banque centrale libyenne", a ajouté Mme Addarrat, avant de tirer la sonnette d'alarme quant à l'impact dévastateur de la crise financière sur le coût de la vie : "Les prix des biens de consommation ont grimpé en flèche, avec des augmentations allant jusqu'à 300 % pour certains produits. Il faut que quelque chose change au plus vite, sinon la situation deviendra insoutenable".
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